Savoir rediriger et proposer le bon accompagnement nutritionnel
En cas de perte de poids ou d’altération des ingesta malgré un suivi régulier et des conseils alimentaires suivis par le patient, il doit être adressé au plus vite à une diététicienne-nutritionniste ou à un médecin nutritionniste. Le patient doit être informé que la situation nécessitera peut-être une nutrition artificielle.
En cas de dénutrition sévère, le recours à une nutrition artificielle doit être proposé d’emblée. Elle peut être entérale (par voie digestive) ou parentérale (par voie veineuse). Cette possibilité thérapeutique doit être présentée tôt dans le parcours de soins pour éviter qu’elle soit ressentie comme une sanction.
La nutrition entérale, en utilisant le tube digestif, doit être préférée à la nutrition parentérale :
Les désagréments de la pose et du maintien de la sonde nasogastrique peuvent être limités en s’assurant :
D’une bonne information préalable du patient ;
D’une technique de pose s’assurant du confort du patient (sonde de petit calibre, anesthésie locale, bonne participation du patient, antalgie et relaxation du patient) ;
D’une capacité de patient à s’autonomiser pour le soin à domicile (facilité d’utilisation de la sonde) ;
D’une bonne adaptation du soin aux choix et contraintes de vie du patient (horaires de passage des produits,
La nutrition parentérale doit être réservée aux situations où le tube digestif n’est pas fonctionnel (insuffisance intestinale ou occlusion) ou en cas d’échec de la nutrition entérale.
Il est important de rappeler que le risque infectieux lié à la VVC est majoré en cas de prescription concomitante d’une NP et d’une chimiothérapie.